Très sérieusement la scientifique explique que le taux d’hormones fait du monstre, un être exceptionnel car il est un mort vivant qui a le cerveau qui fonctionne. Faut le voir dès qu’il y a une nana qui lui passe devant. Il ressemble au Joker avec un grand sourire pervers. Effectivement il a l’air d’avoir de l’imagination ce gros dégueulasse.
Ce n’est pas non plus un polar puissant et original. C’est juste une oeuvre ouverte, avec un mélange déjà connue entre la culture occidentale et les traditions japonaises. C’est donc esthétique et efficace en même temps. Le scénario ne réserve aucune surprise mais il est vrai que le jeu du comédien a de quoi dérouter.
Scénariste de Danny Boyle, réalisateur d’un très bon premier film fantastique déjà, Ex Machina, Alex Garland est un filou et son film se donne des grands airs et pourtant finalement il aurait gagné à rechercher plus d’efficacité. Et de la simplicité. Avec un même sujet, John Carpenter aurait fait certainement une grande série B.
Dans les Affamés, le mort vivant est en robe de chambre. Il se perd dans la nature. Il court bien vite dès qu’un morceau de viande se promène dans la forêt. Il construit des montagnes de chaises et les admire avec son mythique regard de bovin.