On a de quoi être déconcerté ! Finalement armé d’un solide second degré, tout cela est franchement amusant. Ca ne casse pas des briques (pardon c’est facile) mais on hallucine tellement devant le scénario (écrit par des pointures d’Hollywood) qu’on est happé dans cette bataille avec effets spéciaux indigents et grosses ficelles ringardes.
The Strangers
Car au delà des effets de style, le cinéaste interroge son spectateur, le touchant sur des questions rarement abordés comme la croyance ou la religion. Ou l’humanité tout simplement. Même les longueurs assumés ne dérangent pas. Elles sont calculées. The Strangers est une oeuvre admirablement sournoise!
Blair Witch
des zigotos décident de percer le mystère de la forêt de Black Hills dans le Maryland. Ils se filment sans arrêt. Partout il y a des interdictions d’entrée. Mais ce n’est pas grave. Alors qu’ils connaissent la légende ils y vont joyeusement. Parce qu’ils ont un drone. Même quand une menace leur colle aux baskets, ils filment. A l’heure du selfie, ca ne nous surprend plus. Tiens un monstre qui me poursuit… et hop, sur snapchat!
The Birth of a Nation
Autrement on baigne dans un manichéisme qui finit presque par desservir le propos puisque l’on comprend mal la soif inouïe de vengeance qui réveille le pasteur, humble durant une très grande partie du film. On se demande si on n’a pas perdu quelques minutes au montage.