des zigotos décident de percer le mystère de la forêt de Black Hills dans le Maryland. Ils se filment sans arrêt. Partout il y a des interdictions d’entrée. Mais ce n’est pas grave. Alors qu’ils connaissent la légende ils y vont joyeusement. Parce qu’ils ont un drone. Même quand une menace leur colle aux baskets, ils filment. A l’heure du selfie, ca ne nous surprend plus. Tiens un monstre qui me poursuit… et hop, sur snapchat!
The Birth of a Nation
Autrement on baigne dans un manichéisme qui finit presque par desservir le propos puisque l’on comprend mal la soif inouïe de vengeance qui réveille le pasteur, humble durant une très grande partie du film. On se demande si on n’a pas perdu quelques minutes au montage.
Assassin’s Creed
Tout est sous contrôle et justement cela ennuie profondément. Justin Kurzel, réalisateur de MacBeth, avec Cotillard et Fassbender, semble vraiment s’amuser dans les scènes d’action au fin fond de l’Andalousie. Là, le film se lache un peu. Mais on voit surtout des types en pyjama qui disent plein de sentences mystérieuses et attendent comme nous, les morceaux de bravoures, qui pourraient plaire aux fans du jeu vidéo.
Quelques Minutes après Minuit
Il faut avouer quelques facilités et quelques larmes un peu tirées mais Quelques minutes après Minuit ne ressemble à aucun autre car il célèbre le conte, l’histoire et l’imaginaire dans un monde qui ne veut pas déconnecter de la réalité, qui peut tout savoir et doit tout comprendre. On cherche des cadres pour nous protéger de tout et de la douleur en particulier. Le film explore avec tendresse l’enfant face à la mort.