Autrement on baigne dans un manichéisme qui finit presque par desservir le propos puisque l’on comprend mal la soif inouïe de vengeance qui réveille le pasteur, humble durant une très grande partie du film. On se demande si on n’a pas perdu quelques minutes au montage.
Assassin’s Creed
Tout est sous contrôle et justement cela ennuie profondément. Justin Kurzel, réalisateur de MacBeth, avec Cotillard et Fassbender, semble vraiment s’amuser dans les scènes d’action au fin fond de l’Andalousie. Là, le film se lache un peu. Mais on voit surtout des types en pyjama qui disent plein de sentences mystérieuses et attendent comme nous, les morceaux de bravoures, qui pourraient plaire aux fans du jeu vidéo.
Quelques Minutes après Minuit
Il faut avouer quelques facilités et quelques larmes un peu tirées mais Quelques minutes après Minuit ne ressemble à aucun autre car il célèbre le conte, l’histoire et l’imaginaire dans un monde qui ne veut pas déconnecter de la réalité, qui peut tout savoir et doit tout comprendre. On cherche des cadres pour nous protéger de tout et de la douleur en particulier. Le film explore avec tendresse l’enfant face à la mort.
Passengers
Tout est question de temps dans ce space movie qui ne manque pas d’espace pour sûr: un très beau vaisseau vaste pour deux avec en plus un robot Barman nommé Arthur (l’excellent Michael Sheen) qui pourrait rappeler le Bishop d’Aliens. Le film mixe pas mal de films de science fiction avec son concept à la Titanic.