Gibson film à nouveau une figure christique, mais le réalisateur de Braveheart en profite surtout pour faire du bon vieux cinoche à l’ancienne, avec des seconds rôles passionnants, des plans travaillés et un idéalisme à travers la grandiloquence de la mise en scène. C’est pas mal le film de droite!?
Captain Fantastic
Heureusement pour Matt Ross, il a choisi des gamins touchants et un acteur formidable, Viggo Mortensen. Peter Jackson a vraiment eu du nez lorsqu’il a embauché ce comédien de seconde zone pour jouer dans Le Seigneur des Anneaux. Il n’était même pas son premier choix. Depuis, il a impressionné dans d’autres rôles (merci Cronenberg) et il vieillit vraiment bien. Il prouve ici qu’il est vraiment un grand acteur américain. Buriné, intense et d’une subtilité rare.
Inferno
Le principe est simple: Tom Hanks court. Il s’arrête pour découvrir des symboles. Des méchants le poursuivent. Une fille court avec lui (ici donc la très belle Felicity Jones). D’un symbole à l’autre, il découvre un complot mondial et des secrets inavouables. A la fin, il est fatigué et nous aussi, tellement les dialogues nous font découvrir de très vaporeuses théories. Au troisième épisode on tire la langue.
American Nightmare 3: elections
Des Russes dans le film qui viennent en Amérique pour descendre quelques personnes, déguisés en Oncle Sam ou en Statue de la Liberté. Vu comment la cote de popularité de Poutine remonte à toute vitesse chez tous les hommes politiques de l’Occident, la réalité n’est vraiment plus très loin de la fiction. Ca fout (un tout petit peu) les pétoches!