Tout s’adapte donc. Il n’y a pas de magnifique Rosamund Pike dans La Fille du Train mais un trio d’actrices tout aussi formidables, secondés par d’autres tout aussi intéressants. Aucune fausse note dans le casting: Emily Blunt est incroyable dans le rôle d’une femme désemparée, qui ne demande qu’une chose: être entendue et crue.
The Green Room
le film dépeint une situation sociale complètement hallucinante de l’Amérique profonde, il ose l’intensité et la violence. Ici, la mort n’est pas spectaculaire. Au pire, elle est dégueulasse. Saulnier ne veut pas ménager le spectateur. Il est honnête. Et cela rend l’ensemble encore plus flippant. Car finalement ce huis clos ressemblerait presque à un film d’horreur.
Ma Vie de Courgette
Ce n’est pas du Disney et son prêt à consommer. Le film commence par un drame immense. Une jeune garçon perd sa maman, dans un accident bête. La vie d’Icare ne semble déjà pas drôle mais là, ca se complique. Un policier l’accompagne dans un orphelinat. D’une tendresse infinie, ce film d’animation fait chavirer les coeurs.
Sing Street
Comme dans tous les films de Carney, c’est fait avec une absence de cynisme qui fait plaisir à voir et à entendre. Certains diront que c’est lisse mais finalement le type est exalté pour décrire son petit héros, gentille tête de turc et chanteur lucide. Il y a bien le coté nostalgique et rétro, mais le film reste diablement actuel sur la notion de l’Amour, qui va plus loin que la bluette entre le héros et la jeune fille mystérieuse aux yeux verts.