Almodovar est moins excentrique que d’habitude. Bien entendu, il a toujours un amour pour les références artistiques, le design prononcé et les costumes quasi baroques. Mais on est marqué par sa grande sobriété. Cette fois ci il semble vouloir aller à l’essentiel: ce qui de Julieta, son mélodrame le plus âpre.
De l’autre coté du Miroir
On s’ennuie un peu et on se perd complètement dans cet espace intemporel: le temps est tout l’enjeu du film. ici chaque minute et chaque seconde comptent. Le spectateur a le temps de les compter. Notre pauvre Alice peine à se remettre dans le bon espace temps. Laborieusement, avec tous ses compagnons de fortune, elle va tenter le tout pour le tout.
The Nice Guys
Russell Crowe est un ours mal léché et Ryan Gosling révèle un don évident pour la comédie. Ils sont tous les deux excellents, cabotins à l’aise dans leurs pattes d’ef! C’est une espèce de Boogie Nights décontracté, qui n’oublie d’être sévère sur le monde de l’industrie cinématographique, visé à travers une comparaison avec le porno.
Money Monster
C’est bien ficelé. Les acteurs sont parfaits. Mention spéciale à George Clooney que l’on semble redécouvrir ici. On finit par s’identifier au preneur d’otages qui a investi toute sa fortune dans le vide et qui est prêt à se lancer dedans. L’intrigue est suffisamment intéressante pour qu’on ne se lasse pas d’une situation pourtant connue.