Le savoir faire de Ridley Scott fait le reste. Les effets spéciaux servent le récit. La partie sur Terre n’est pas une multitude de concepts fumeux et incompréhensibles qui servent à faire durer le film. La vulgarisation fonctionne, à l’image des comédiens tous parfaits.
Retour vers le Futur
Retour vers le futur retourne et détourne un concept simple et plus subtil qu’il n’y paraît. Les films passent leur temps à se relire avec le bricolage temporel fabriqué par Doc. Ils s’autosuffisent. Ils se nourrissent les uns des autres et trouvent une cohérence vraiment passionnante.
Sicario
Cette efficacité plait à Hollywood mais il reste un cinéaste assez sombre, observant les manipulations et les faiblesses de l’Homme. Il réunit donc encore un casting quatre étoiles pour désespérer de l’Humanité et sa violence. Cette fois ci, il nous plonge sans attendre dans l’enfer de la guerre des cartels.
L’homme Irrationnel
L’air est connu mais le cynisme est un art que seul Woody Allen sait travailler avec intelligence et jubilation. La mécanique du meurtre se mélange parfaitement avec les idées plus ou moins désenchantées du cinéaste. Il continue de défendre son cinéma vraiment indépendant, presque perturbant.