Il se marie sept fois. Il flambe. Il est héroïque. On attend bien évidemment la chute. Les réalisateurs du documentaire suivent l’autobiographie de Robert Evans (c’est lui qui fait la voix off) et ne vont pas cacher les déboires du producteur.
Electric Boogaloo
C’est résolument sympathique. Le discours décalé entre les deux producteurs, surtout Golan avec son accent incroyable, et les résultats sont hallucinants. Les comédiens et les réalisateurs défilent avec beaucoup d’humour pour parler de ces deux dingues et les 1001 anecdotes qui font le charme de Delta Force, American Ninja et d’autres titres pleins de promesses.
The Go Go Boys
Les deux producteurs se vautrent dans le mauvais goût mais subsistent dans les faits et leurs propos, une espèce de candeur. Moins critique qu’Electric Boogaloo, ils rejoignent un peu ses héros maudits du cinéma que sont Ed Wood et quelques autres champions de la série B.
Everest
Le film suppose que le drame est dû à la rude concurrence commerciale entre quelques aventuriers mais le film arrive surtout à nous isoler dans le drame humain. Le film n’en fait pas trop dans la démesure et les effets gratuits. C’est classique mais c’est très beau et on est souvent scotché par les décors gigantesques et les performances tout en humilité de comédiens confirmés comme Jake Gillenhaal ou Josh Brolin.