La simplicité rappelle nos peurs et rêves d’enfance. Star Trek profite d’un vent de fraîcheur, réalisé par Jonathan Frakes, acteur plutôt mauvais du commandant en second, Ryker. Il reprend ainsi la vieille tradition qu’un acteur de la série réalise un film de la saga. Ce ne fut pas la meilleure idée mais ici, cela fonctionne à merveille.
Nouvelle équipe à l’abordage de la saga. Pour les producteurs, c’est le moyen de rajeunir les aventuriers. Se débarasser des vieux de plus en plus exigeants. De tenter de sauver la franchise. De préparer d’autres séries télé tout en s’imposant sur grand écran. Bref, d’un point de vue industriel, nous sommes à l’apogée de Star Trek.
L’idée de volet est excellente. Le réalisateur Nicholas Meyer comprend l’esprit de Star Trek et le rôle de la science fiction: extrapoler le Monde et ses espoirs. Cette sixième aventure sur grand écran est un ludique exercice de fiction singeant la réalité historique!
Sur le tournage, George Takei, alias Sulu, ne veut pas revenir car il s’est disputé avec William Shatner. La seule véritable bonne nouvelle, c’est le retour de Jerry Goldsmith pour écrire une composition musclée, qui rendra le film tout juste regardable.