Si la dernière partie est un peu trop proprette, le réalisateur Colin Trevorrow a le don de jouer avec les codes inventés par Crichton et Spielberg mais aussi avec les attentes du spectateur. Son film est une grande attraction, traitée comme telle. Cette humilité apparente rend la chose beaucoup plus digeste et distrayante.
Trois Souvenirs de ma Jeunesse
Desplechin va donc scruter avec une minutie et une virtuosité les émotions de Paul, celles qui vont façonner l’homme. Il filme l’expérience qui va sculpter un personnage alter ego. A la recherche du temps perdu, Desplechin nous touche par sa vision romanesque de l’adolescence.
A la Poursuite de Demain
Brad Bird est un cinéaste généreux. Il veut offrir un vrai spectacle. Il a plein d’idées enthousiasmantes. Avant de finir son film,il démolit une société d’information qui devient dangereuse et pessimiste. Il est force de proposition. Mais accouche d’un film assez long et lent. Parfois pénible. De temps en temps formidable! C’est donc agaçant. Bird nous électrise avec quelques scènes puis nous endort avec une narration trop classique.
San Andreas
Pour cacher les failles (énormes) de son récit pas du tout crédible mais ultra spectaculaire, Brad Peyton a mis devant nos yeux, Dwayne The Rock Johnson, le catcheur XXL devenu (bon) comédien. Le type a le poignet épais comme votre cuisse. Massif, sachant jouer de son sourcil, il est crédible en pilote d’hélicoptère sans peur et sans reproche. Hilarant, on devinerait presque un second degré chez ce géant pas si mauvais.