Les lourdeurs du Monde s’effacent derrière la porte (sauf l’humour grassouillet du père). Ici tout est délicat. Les gestes sont lents et ordonnés. Yamada prend bien son temps. Ca pourrait être un défaut. Ca nous transporte dans une autre époque. Où le rythme lent avait du sens au cinéma. Et ne faisait pas peur! Le cinéaste rend ainsi la situation de plus en plus vénéneuse sans faire grand chose. Cette antique façon de faire deviendrait presque culottée.
Connasse Princesse des Coeurs
Le style et l’élégance de Camile Cottin traversent la Manche : elle est so fucking drôle, impulsive et belle. On sent que le plaisir est communicatif : pour nous faire plaisir, elle se fait plaisir pour que son scénario tienne du début til the end.
Caprice
Pour Caprice, après le drame raté Une Autre Vie, Mouret profite des qualités comiques de Virginie Efira et Anaïs Demoustier. Leur grâce nous berce et leurs erreurs font rire. Drôles et touchantes, elles tirent le film vers le haut tout comme Laurent Stocker, une fois de plus, parfait.
The Avengers: L’ère d’Ultron
Le seul intérêt c’est donc la caractérisation des personnages. On appréciera la soirée mondaine où ils se retrouvent tous : dis-moi ce que tu bois, je te dirais qui tu es. C’est dans les petits détails que se trouvent les plaisirs. Les petits scènes anodines plutôt que les morceaux de bravoure, de toute façon spectaculaires.