Pyramide

Tout est un peu kitsch, tout comme la situation initiale complètement tirée par les cheveux avec des comédiens peu investis. Le défi du réalisateur est donc de faire tourner ses acteurs dans des décors obscurs, réutilisés à l’infini pour nous faire croire qu’à chaque croisement, nous nous retrouvons dans un labyrinthe mortel.

La Maison au Toit Rouge

Les lourdeurs du Monde s’effacent derrière la porte (sauf l’humour grassouillet du père). Ici tout est délicat. Les gestes sont lents et ordonnés. Yamada prend bien son temps. Ca pourrait être un défaut. Ca nous transporte dans une autre époque. Où le rythme lent avait du sens au cinéma. Et ne faisait pas peur! Le cinéaste rend ainsi la situation de plus en plus vénéneuse sans faire grand chose. Cette antique façon de faire deviendrait presque culottée.

Caprice

Pour Caprice, après le drame raté Une Autre Vie, Mouret profite des qualités comiques de Virginie Efira et Anaïs Demoustier. Leur grâce nous berce et leurs erreurs font rire. Drôles et touchantes, elles tirent le film vers le haut tout comme Laurent Stocker, une fois de plus, parfait.