Sans les excellentes prestations des acteurs principaux, le spectateur s’y ennuierait franchement. Christoph Waltz est toujours aussi exceptionnel. Il est parfait en artiste raté sans aucun état d’âme exploitant sans vergogne sa propre femme par pur intérêt personnel. Il a cet air malin que l’on retrouve dans Inglorious Bastards et dans Django Unchained qui lui permet de faire ressortir le côté usurpateur et cupide du véritable Walter Keane.
A trois On y Va
Le trio de comédiens nous fait adhérer à cette histoire compliquée d’amour fou et de petits secrets : Bonnell fait ainsi un conte qui rit et qui pleure mais qui n’en fait pas trop. Tout est dans le détail, y compris dans des scènes burlesques comme un vaudeville. Mais rien n’est appuyé. Aucun personnage n’est jugé. C’est la grande force du film.
Dear White People
Avec une fausse légèreté, le réalisateur pose de bonnes questions et ne dissimule jamais son envie de faire du cinéma. C’est une fausse comédie de campus qui révèle des intentions douces amères sur la situation des étudiants noirs (mais aussi blancs) aux Etats Unis. Un portrait enlevé la génération Obama, voilà ce qu’est Dear White People !
The Voices 2e Avis
Ils surprennent, placés pile poil pour nous faire réagir: tout est bien pensé et soigné. Sous la couche très élègante de sang se cache un sujet plus profond et alarmant: la maladie comme seule alternative au mal-être. Pour être bien, Jerry doit faire le mal et le pire dans cette histoire qui n’a rien à dormir debout.