Divergente

Mais cela reste de la grosse production pour adolescents bouffeurs de pop corn. Donc Neil Burger (encore de la malbouffe…pardon pour la vanne) fait dans l’explicatif le plus total, aidé par la production design et des dialogues sans fin. La métaphore frise la caricature. Divergente est bavard, encore un mal français!

Big Eyes

Sans les excellentes prestations des acteurs principaux, le spectateur s’y ennuierait franchement. Christoph Waltz est toujours aussi exceptionnel. Il est parfait en artiste raté sans aucun état d’âme exploitant sans vergogne sa propre femme par pur intérêt personnel. Il a cet air malin que l’on retrouve dans Inglorious Bastards et dans Django Unchained qui lui permet de faire ressortir le côté usurpateur et cupide du véritable Walter Keane.

A trois On y Va

Le trio de comédiens nous fait adhérer à cette histoire compliquée d’amour fou et de petits secrets : Bonnell fait ainsi un conte qui rit et qui pleure mais qui n’en fait pas trop. Tout est dans le détail, y compris dans des scènes burlesques comme un vaudeville. Mais rien n’est appuyé. Aucun personnage n’est jugé. C’est la grande force du film.

Dear White People

Avec une fausse légèreté, le réalisateur pose de bonnes questions et ne dissimule jamais son envie de faire du cinéma. C’est une fausse comédie de campus qui révèle des intentions douces amères sur la situation des étudiants noirs (mais aussi blancs) aux Etats Unis. Un portrait enlevé la génération Obama, voilà ce qu’est Dear White People !