Il réalise donc son film avec une envie de tout bousculer mais peut être au détriment du genre même. Tout ceci pourrait être qu’un prétexte à de belles images de Détroit et de beaux plans de caméra, un poil trop précieux dans ces séries B !
Jupiter: le destin de l’univers
Nous découvrons donc à toute allure, la charmante Jupiter Jones qui nettoie avec acharnement les toilettes des nantis de Chicago. Un body buildé avec les oreilles de Spock déboule dans sa vie car elle est la réincarnation d’une reine de la galaxie. Ca vous chamboule pas mal l’existence ce genre de révélation !
Papa ou Maman
Le film parle avec légèreté de la solitude dans la famille et du nombrilisme contemporain, mais il ne cherche jamais à être plus futé que le spectateur. C’est carré. Sans fioriture. Il y a peut être quelques scènes qui ressemblent trop à un sketch mais on s’amuse bien dans cette Guerre des Rose à la française
Phoenix
La principale qualité du film tient à l’interprétation ultrasensible de Nina Hoss, qui incarne à la fois le traumatisme des camps de concentration et une lutte intérieure entre amour, espoir et dégoût pour l’homme qui la torture. Elle ressemble à un petit oiseau malade, recroquevillé sur lui-même, voûté, les yeux immenses cernés par ses ecchymoses, et dans son regard intense se lisent à la fois son espoir fou, ses doutes, sa souffrance contenue, son extrême fragilité comme son étonnante force morale de survivante.