Phoenix

La principale qualité du film tient à l’interprétation ultrasensible de Nina Hoss, qui incarne à la fois le traumatisme des camps de concentration et une lutte intérieure entre amour, espoir et dégoût pour l’homme qui la torture. Elle ressemble à un petit oiseau malade, recroquevillé sur lui-même, voûté, les yeux immenses cernés par ses ecchymoses, et dans son regard intense se lisent à la fois son espoir fou, ses doutes, sa souffrance contenue, son extrême fragilité comme son étonnante force morale de survivante.

Taken 3

Derrière tout cela, c’est encore la bande de Luc Besson. Olivier Megaton, gros filmeur frimeur, réalise comme un clip. Tout dans l’effet, rien dans la visibilité. Le récit est mou et pas loin d’être nauséabond avec un éloge de la famille et toutes ses bonnes valeurs rassurantes que Mills défend de manière violente.