Comme un condensé du monde entier, cette Babel de Julie Bertuccelli ne monte pas vers le ciel mais plonge au cœur de la multitude de langues, de caractères, de chemins. Ode à l’adolescence, cet âge plein de promesses, de spontanéité et de fragilités. Cet âge d’affirmation de soi, d’éveil du sens commun et des questions philosophiques. Ode à la France quand elle respecte, cultive, protège et rassemble.
Une nouvelle Amie
Ozon lui profite de ses sujets tortueux pour justement composer des récits à tiroir, où la caméra s’adapte à plusieurs points de vue et donc nous perd dans une drôle de drame. Une nouvelle amie est aussi agaçant que fascinant.
Interstellar
C’est indigeste mais comme il y a un acteur cool, pas de souci, on veut bien voyager même si on ne comprend pas tout ! Ce n’est pas grave : Nolan a quand même le sens du spectacle et sa vision des galaxies et des cinq dimensions (rien que ça) ont le mérite de dépayser grandement.
The November Man
Pierce Brosnan joue donc un salaud doublé d’un héros. C’est la bonne et quasi unique idée du film, jouer avec l’ambivalence et le manichéisme. Notre ancien agent est capable du pire. The November Man se veut old school. Tout se passe dans les décors des pays de l’Est. L’action n’est jamais impressionnante.