Le social se mélange à la vie dissolue et aigre doux de quelques adolescents du Nord de la France. C’est un film poli, au naturel espiègle et qui réveille en nous quelques souvenirs. La mise en scène (en)chantée permet une douce émotion tout au long l’année passée avec Gaëlle qui attend les épreuves du bac.
Samba
Grâce au travail de fond perceptible qui fait sonner juste le film, fidèle à ce qui se vit sur le terrain. Samba trouve l’équilibre entre rires et larmes. Il touche du doigt des réalités sur lesquelles la société détourne souvent le regard ou juge à la hâte.
Le Labyrinthe
Malgré le gros studio derrière, le film ne fait pas dans la mièvrerie. Il n’est pas aussi lisse que la peau des jeunes comédiens inégaux et cabotins. Les monstres cachés ne font dans le détail et on assiste à la mise à mort de gamins, un spectacle assez rare dans un divertissement d’apparence tout public.
Gone Girl
Comme dans Prisoners, le décor happe le sordide et les douleurs existentiels mais Fincher est un grand virtuose et ne va pas se laisser aller à une simple enquête. Son film dérive doucement vers une satire plus que féroce sur la société devenue spectacle glauque et permanent.