Son nouveau film désoriente un peu: c’est une chronique judiciaire. Il s’essaie au polar. Et ca fonctionne assez moyennement. Kore-eda ne peut pas s’empêcher de parler de la famille. Il le fait bien une fois de plus. Mais il s’enferme dans une narration bleue et molle qui va vous entrainer dans une somnolence immanquable.
L’ile aux chiens
On pouvait l’accuser d’être un peu lache et non chalant. Ce n’est plus tellement le cas même si le principal défaut de L’île aux Chiens, c’est bel et bien la durée. Le film est trop long et s’attarde souvent sur de menus détails. L’esthétisme est une obsession chez Anderson. Il en oublie parfois de faire avancer son récit.
Dans la brume
SI IL Y A QUELQUES FACILITÉS D’ÉCRITURE ÉVIDENTE, ET DES QUESTIONS QUI RESTENT SANS RÉPONSE, CA N’EN RESTE PAS MOINS UNE BONNE SURPRISE. C’EST BIEN FAIT, CA OCCUPE EN 1H30, Y’A PAS D’A CÔTÉ INUTILE.
Ready player One
Emporté par sa philosophie de vieux sage, Spielberg soigne la réalisation mais oublie un peu ses héros, un peu fades et enchainés à une histoire d’amour un peu simplette. Mais bon il ne faut pas bouder son plaisir: ce n’est pas du mercantilisme ou un produit de consommation roublard.