La déprime du personnage central semble un peu envahir le spleen pourtant créatif du clown triste qu’est Woody Allen. Il se remet à la beauté de l’image pour tromper son monde et jouer avec le désenchantement de l’existence. Wonder Wheel est un film recommandable, plus que son auteur en ce moment, mais il semble un peu arrivé après la bataille. comme la roue ou un manège, cela tourne un peu en rond.
Golem le tueur de Londres
Medina se fait son « From Hell » rien qu’à lui. Il s’émancipe de la légende de Jack L’Eventreur pour simplement réinventer le style gothique, la violence craspec et la narration éclatée. Le héros de ce film est balancé dans une intrigue floue et inquiétante.
Pentagon Papers
Les journalistes vont donc se battre pour affronter le pouvoir en place et défendre la démocratie. Le refrain est connu. Mais les trompettes ne sont pas triomphantes, la partition est jouée avec finesse. C’est Spielberg tout de même. A la différence des politiciens, il apprend de ses erreurs.
The Passenger
Liam Neeson dans son costume habituel: le gars normal qui va te sauver la vie avec une grande efficacité. Le nouveau Charles Bronson finirait presque par lasser