Le style d’Harald Gilbers est fluide, les descriptions si subtiles et précises qu’on vit littéralement ce récit. Les abris anti-aériens paraissent réels : escaliers, odeurs de terre, odeurs de peur, le temps qui passe si lentement.
Sexe, mensonge et meurtre. Le dernier livre de Sarah Waters nous plonge dans une histoire impossible à lâcher où la tension est palpable de la première à la dernière page.
Ici le langage est agité, le désordre d’une vie organisé selon une partition musicale expérimentale. En cadence.
C’est pourquoi la bédé s’est intéressée de plus en plus à des sujets d’actualité. Il y a même des bédés qui traduisent l’actualité. Un autre support pour voir les choses autrement. Cela fait du bien. Car la lecture appelle du temps et de la compréhension. Une volonté particulière. Avec des petites bulles et des petits personnages, c’est toujours mieux !