Il ne faut toutefois pas perdre de vue que le véritable talent de Tezuka réside dans son intelligence du scénario, dans la force et l’émotion que son dessin, vif et efficace. Il le prouve amplement avec « L’histoire des 3 Adolf » que l’on ne lâche pas avant la dernière case du dernier tome !
La guerre des jours lointains
Quelque temps après, lorsqu’il sera face à des prisonniers américains – ces grands hommes occidentaux, à la stature imposante nécessitant une nourriture riche et abondante alors que la population manque de tout – il jugera naturel qu’ils soient exécutés.
Certaines n’avaient jamais vu la mer
A quoi rêvaient-ils ? Qui priaient-ils ? Combien de dieux avaient-ils ? Etait-il vrai qu’ils voyaient un homme dans la lune au lieu d’un lapin ? Qu’ils mangeaient du ragoût de bœuf lors des enterrements ? Qu’ils buvaient le lait de vache ? Et cette odeur ? Qu’est-ce que c’était ? « Ils puent le beurre », nous expliquaient nos maris.
La ballade de l’impossible
Et comme la présence de la mort est envahissante, l’enjeu pour Watanabe est de l’apprivoiser, l’accepter. Autrement dit, pour vivre, il faut connaître la mort d’un proche. On passe après par tous les différents états de la perte. Mais il faut traverser cette expérience comme un prix à payer, une livre de chair au royaume des songes.