Et comme la présence de la mort est envahissante, l’enjeu pour Watanabe est de l’apprivoiser, l’accepter. Autrement dit, pour vivre, il faut connaître la mort d’un proche. On passe après par tous les différents états de la perte. Mais il faut traverser cette expérience comme un prix à payer, une livre de chair au royaume des songes.
Le Pays des Cerisiers
Kouno frappe fort en 97 pages. Elle nous touche sans effort. Elle dessine admirablement l’avant et l’après Hiroshima. Elle traduit l’espoir et la résignation des habitants de la ville. La vie est cruelle mais l’espérance permet de survivre. La poésie transperce certaines planche
mémoires d’un lutteur de Sumô
Eté au Japon. Kazuhiro Kirishima est un garçon robuste et costaud. Il a 15 ans lorsqu’il est repéré pour entrer dans une école de sumô de Tokyo. Il lui faudra se résigner à quitter son village et les siens et faire preuve d’une abnégation admirable pour tenter de devenir professionnel.
La Brocante Nakano
L’auteur de ces lignes a lu ce roman alors que la campagne électorale française bat son plein. Il a trouvé fort agréable de changer de société. Cela ne veut pas dire qu’on change de problèmes, mais on change forcément de point de vue.