L’amour, la haine, l’amitié, que de thèmes cent fois évoqués avec plus ou moins de succès ! La quatrième de couverte nous invite à lire ce « roman noir ». Oui, sans doute, car il n’y a pas ici de happy end à l’américaine. En revanche, thriller, non. Il y a du suspens, oui, mais au cours du dernier tiers du roman. Le reste raconte une histoire d’hommes et de femmes.
La Récup
Jean-Bernard Pouy lui prête sa verve audiardesque et lui fait rencontrer des personnages assez hilarants. Tels celui de Paulo, pilier de bistrot passionné de quizz télévisés, ou de Bernard Hinot, correspondant du Clairon de l’étampois, incollable sur l’histoire de son département et fasciné par les vaches.
Ville Noire Ville Blanche
On souffre avec Brenda, la jeune mère complètement déboussolée par son drame et plongée dans une sorte d’autisme traumatique dont il faudra la tirer pour faire avancer l’enquête. On bouillonne avec les jeunes de la cité Armstrong (« strong arms » – bras forts – en verlan)…
L’Enigme des Blancs Manteaux
Historien de formation, Jean-François Parot a le souci du détail et de la vérité historique, les nombreuses notes présentes tout au long du récit avec les sources en témoignent largement. En « humble chroniqueur des aventures de Nicolas Le Floch », Jean-François Parot inonde l’enquête de scrupuleuses descriptions du Paris du XVIIIe siècle qui donnent au livre un degré de vraisemblance tout à fait remarquable. L’entreprise est d’autant plus intéressante qu’un vrai travail d’écriture est réalisé, empruntant un lexique et des expressions propres au siècle des lumières qui reflètent un réel amour de la langue et de son histoire.