Succès éditorial phénoménal en Allemagne en 2008, Les arpenteurs du monde est un roman enlevé et proprement jubilatoire. L’auteur nous y fait longuement côtoyer le quotidien aventureux de deux hommes totalement immergés dans leur folie monomaniaque et absolument étrangers aux modes de fonctionnement de leurs semblables.
Les 7 Fous
Le lyrisme transcende le malheur et la méchanceté. Les convenances sont bousculése. Les sept fous adopte tous les styles et tous les langages. Le travail de traduction fut redoutable. Les traducteurs offre une introduction qui explique la particularité de l’écriture de Roberto Arlt, qui lui aussi ne fut pas gâter dans sa vie
Mauvaise Réputation
Il est même assez poignant lorsqu’il raconte sa dévouverte de la danse. Il a bien mauvaise réputation mais le rappeur montre qu’il a bien un petit coeur qui bat. Hélas, il avoue toujours faire les mauvais choix. Il est bouillonnant dès qu’il faut faire des conneries. Même les plus graves.
Hotel de Lausanne
N’étaient-ce ces particularités, on se croirait vraiment chez Modiano, dont l’ombre s’étend sur presque toutes les pages du roman. Même à Casablanca, le personnage trouble, traqué, de Paul Paquin paraît surgir de Memory Lane ou De si braves garçons. Comme Modiano, Dancourt pratique l’art de la faille.