Tout ceci est retranscrit dans un noir et blanc oppressant utilisé à la perfection comme peut le faire Marc-Antoine Mathieu. La comparaison avec ce dernier s’arrête là Mathieu jouant avec la forme continuellement, ce qui n’est pas le cas ici.
Bekame
Grâce aux 2 frères, Ducoudray décrit tous les aspects de l’immigration, les passeurs, les combines, les astuces. Comme dans d’autres misères, certaines victimes devienent encore pires que les bourreaux, les moyens de s’en sortir ne sont pas toujours très propres.
Je, Francois Villon
La boucle est bouclée! Nous y voilà enfin! Teulé raconte dans « Je, François Villon » la vie de ce poète voyou qui se moque des grands, raille les institutions, se moque de ses études bien avant les frasques de 68. Les chapitres sont émaillés de morceaux de poèmes. Je replonge avec bonheur, sous un angle différent, la passion est entière!
L’herbe des Nuits
Avec Modiano, rien n’a vraiment d’importance, tout glisse, tout passe avec une sorte d’élégante indifférence. Pas de début ni de mot de la fin. Juste deux mois d’été (ou bien était-ce d’hiver, lui-même n’est sûr de rien) auprès de Dannie (ou bien était-ce Mireille ou Dominique, il ne sait pas vraiment)… Et le reste à l’avenant.