Certes, « on te brûlerait vivant que tu douterais encore de ton existence », affirme l’un des amoureux. Mais la douceur affleure : « j’habite ce nuage à côté de toi », murmure l’une des deux voix. Un murmure que l’on a envie d’écouter, raconté sur une scène. En le respirant. Les yeux fermés.
Quand le requin dort
L’écrivain, avec une certaine grâce et une fausse candeur, nous révèle une famille un peu barrée, qui pourtant finit par agacer. Car finalement ce premier essai de l’écrivain (qui sera reconnu chez nous avec Mal de Pierres) accumule avec gentillesse des poncifs sur les familles dysfonctionnelles.
Le dernier gardien d’Ellis island
Il est rarement donné de lire une prose à ce point sensible, émouvante et fluide. Gaëlle Josse a ce talent de savoir exprimer beaucoup avec peu de mots. Beaucoup de sentiments puissants, beaucoup de malheurs terribles, mais aussi beaucoup d’espoirs d’une vie meilleure.
Jean Pierre Manchette
Dieu merci, quelques dessinateurs de BD font vivre son oeuvre! On se souvient de quelques adaptations de Jacques Tardi: Je pense au « Petit bleu de la côte ouest » (édité par les Humanoïdes Associés) ou à « La position du tireur couché » et « O dingos, ô châteaux » tous deux parus chez Futuropolis. Ces trois albums sont excellents ne boudez pas votre plaisir, jetez vous dessus, vous ne prenez aucun risque.