C’est une musique brutale. C’est l’immense qualité de ce disque. Il fait brut de décoffrage. C’est un vrai électrochoc musical. Le blues est fabriqué de manière artisanal mais sans perdre de temps, les deux lascars vont vers l’émotion du son et de la voix, qui se noie ici sous les effets mais ca fonctionne parfaitement.
William Z Villain
Venu du Wisconsin, William Z Villain aime regarder au dessus du mur de son cher Président. Il connait l’Americana aussi et le prouve en triturant Tom Waits, Dr John et quelques ancêtres détraqués!
South from here
Ce n’est pas franchement joyeux. Le minimalisme se confond avec un découpage sonore étrange qui ne déplairait pas à ce grand tordu génial et multimédia qu’est David Lynch. L’ambiance est lourde mais la réalisation est brillante, assez virtuose et c’est la bonne nouvelle de cet album emprunt de tous les malheurs du Monde.
Gentlewoman, Ruby Man
les deux artistes se sont faits la playlist idéal avant de la rejouer ensemble. Il y a de tout. Leonard Cohen, Frank Ocean ou Nino Ferrer. Ca va au delà du simple hommage, sage et docile. Il s’agit réellement d’une réinterprétation.