Beulah

Car le chanteur a de la ressource pour nous conter de tristes complainte avec de l’aplomb et un sens sain pour la ritournelle acoustique. Dans toutes les chansons de son second essai solo, il y a de l’émotion dans la voix et pour illustrer cela, les musiques sont plutôt subtiles.

I had a dream that you were mine

Leurs chansons sont simples dans la forme, complexes dans le fond. Les instruments sont nombreux, libres et offrent des mélodies claires dans un joyeux bordel organisé. On dirait deux sales gosses qui voudraient s’appliquer à chanter une chanson douce mais n’y arriveraient pas. C’est très agréable car ils secouent un peu nos habitudes, avec quelques titres capricieux et souvent réussis.

La maison sous les eaux

Une fois que l’on a accepté la démarche, le premier disque des apprentis troubadours est d’une séduction palpitante. Avec leurs moyens, ils nous projettent effectivement dans un univers boisé où l’épure va bien aux légendes découvertes par les deux hommes. Le mysticisme envahit tous les morceaux, qui doivent être revisités à chaque fois car ils livrent petit à petit leurs secrets.