Privées d’électricité, les chansons n’en restent pas moins très Jayhawks, peut-être un peu plus matures, un peu plus indolentes aussi. Ca s’emballe rarement, sauf sur le bluesy « Chamberlain, SD, » et les arrangements restent confinés au strict minimum : guitares sèches et parfois un orgue, une mandoline ou une slide guitar pour meubler le tout, une austérité qui, j’espère, ne découragera pas les néophytes.
Madman
Un peu comme si Barry White s’était mis à lire du Jack Kerouac. Le chanteur se promène en toute liberté sur un prisme musical assez large. On l’imagine folk mais finalement les titres piquent des idées à d’autres genres.
Eagle Rock Fire
C’est de la chanson boisée avec des textes chaleureux sur les petites gens et les souvenirs plus ou moins douloureux du chanteurs. Le sentiment est chanté avec une vraie humanité. Tout est fait à l’ancienne. A 34 ans, ce natif d’Arkansas respecte scrupuleusement la musique des anciens.
No hit wonder
Il invite dans son disque des songwriters qui eux aussi ne veulent pas se limiter aux clichés du genre : Tim Easton, Jason Isbell ou Caitlin Rose. Le gratin vient soutenir l’effort du chanteur, son quatrième disque en 12 ans.