Ici, Jeff Beck retrouve une véritable verve musicale avec ses deux nouvelles copines. Les chansons sont populaires dans le sens où il y a un propos social et une énergie sans concession. C’est parfois un peu too much. Souvent ca a le grand mérite de surprendre. Jeff Beck n’est plus le vieux musicien qui rentabilise son passsé mais un jeune compositeur qui décrit comme il peut le monde qui l’entoure.
Harlequin
L’album de Alex Izenberg nous fait sourire d’abord par son apparente politesse. L’homme semble apprécier les songwriters des années 60 et reprend leurs harmonieux tics: belle voix claire. Orchestration pointilleuse. Un piano en tête. Des bidouillages élégants et psychédéliques.
Love Whip Blues
La rousse chante avec une malicieuse complicité. Il y a vraiment quelque chose d’authentique dans leur musique. Qui va justement au delà des conventions du genre, dont on a souvent du mal à se défaire. C’est une ambiance très décontracté que l’on découvre. Qui fait du bien lorsque l’on constate à quel point la société américaine peut se tendre, au moindre fait divers, au moindre commentaire politique.
Brighton
Les chansons sont donc calibrées et sans surprise. Ca finirait presque par surprendre. On retourne au début des années 90 avec une batterie bondissante et une voix combative qui profite de quelques riffs glorieux. Le groupe ose encore des choeurs qui font « HouHou ». C’est assez accrocheur par ce coté complètement démodé: ca sort tout droit d’un épisode de Friends.