Car les quatre Mancuniens ont une énergie incroyable. En trente cinq minutes, ils nous embarquent dans un monde électrisant et électrisé. Ils aiment sûrement les Sex Pistols mais aussi les Beach Boys. Ils ne font pas dans la nostalgie. Leur musique est contemporaine car extrêmement bouillonnante avec des accès de rage et des idées plus calmes comme quelques emprunts à Springsteen, avec un saxo et quelques touches de synthés.
Foreverland
Comme d’habitude, il y a des textes décalés, à l’humour acerbe accompagnés des clavecins, des harpes, des cordes et des cuivres pour nous faire croire que le romanesque peut être une affaire très actuelle! Comme toujours, c’est poignant et poilant. Neil Hannon est un grand chanteur (de petite taille comme Napoléon qu’il chante en tout premier), qui vit littéralement chacune de ses chansons.
Everything in between
Ugly Heroes réunit le producteur Apollo Brown du Michigan et deux rappeur du cru, Verbal Kent et Red Pill. En 2013, ils sortent un premier album remarqué et trois ans plus tard, ils récidivent avec un album âpre mais aux samples exceptionnels. Un bon disque de rap américain. Pardon, un grand disque américain!
La maison sous les eaux
Une fois que l’on a accepté la démarche, le premier disque des apprentis troubadours est d’une séduction palpitante. Avec leurs moyens, ils nous projettent effectivement dans un univers boisé où l’épure va bien aux légendes découvertes par les deux hommes. Le mysticisme envahit tous les morceaux, qui doivent être revisités à chaque fois car ils livrent petit à petit leurs secrets.