Foreverland

Comme d’habitude, il y a des textes décalés, à l’humour acerbe accompagnés des clavecins, des harpes, des cordes et des cuivres pour nous faire croire que le romanesque peut être une affaire très actuelle! Comme toujours, c’est poignant et poilant. Neil Hannon est un grand chanteur (de petite taille comme Napoléon qu’il chante en tout premier), qui vit littéralement chacune de ses chansons.

La maison sous les eaux

Une fois que l’on a accepté la démarche, le premier disque des apprentis troubadours est d’une séduction palpitante. Avec leurs moyens, ils nous projettent effectivement dans un univers boisé où l’épure va bien aux légendes découvertes par les deux hommes. Le mysticisme envahit tous les morceaux, qui doivent être revisités à chaque fois car ils livrent petit à petit leurs secrets.

My Woman

Pourtant Angel Olsen n’hurle pas. L’intelligence est là aussi. Il y a un coté juvénile mais il y a surtout une volonté d’en découdre qui file des frissons. Elle écrit et chante comme si elle allait mourir demain. Les titres se succèdent mais semblent écrit avec une passion qui déborde les instruments.