Comme d’habitude, il y a des textes décalés, à l’humour acerbe accompagnés des clavecins, des harpes, des cordes et des cuivres pour nous faire croire que le romanesque peut être une affaire très actuelle! Comme toujours, c’est poignant et poilant. Neil Hannon est un grand chanteur (de petite taille comme Napoléon qu’il chante en tout premier), qui vit littéralement chacune de ses chansons.
Everything in between
Ugly Heroes réunit le producteur Apollo Brown du Michigan et deux rappeur du cru, Verbal Kent et Red Pill. En 2013, ils sortent un premier album remarqué et trois ans plus tard, ils récidivent avec un album âpre mais aux samples exceptionnels. Un bon disque de rap américain. Pardon, un grand disque américain!
La maison sous les eaux
Une fois que l’on a accepté la démarche, le premier disque des apprentis troubadours est d’une séduction palpitante. Avec leurs moyens, ils nous projettent effectivement dans un univers boisé où l’épure va bien aux légendes découvertes par les deux hommes. Le mysticisme envahit tous les morceaux, qui doivent être revisités à chaque fois car ils livrent petit à petit leurs secrets.
My Woman
Pourtant Angel Olsen n’hurle pas. L’intelligence est là aussi. Il y a un coté juvénile mais il y a surtout une volonté d’en découdre qui file des frissons. Elle écrit et chante comme si elle allait mourir demain. Les titres se succèdent mais semblent écrit avec une passion qui déborde les instruments.