Mais pas sûr que cela plaise aux fans de la première heure qui appréciaient le coté authentique. Pas sûr non plus que leurs nouvelles compositions réussissent à sortir du lot. C’est effectivement bien fichu, bien produit, le groupe étant aidé par le talentueux producteur, James Ford, complice ou âme damnée de Alex Turner des Arctic Monkeys.
Motorcycle music
Au fil du temps, l’inspiration a pris la place de l’imitation. Leurs albums sont des hommages polis et propres au folk et tout l’héritage roots américain. Les petits franchouillards de A Loaner ont très bien compris comment cela fonctionne. Il y a donc d’abord du coeur dans leurs compositions.
L’insouciance
Après des EP remarqués, le faux rustique Baptiste W.Hamon réalise son rêve à Nashville où il invite des stars du genre comme le ténébreux Will Oldham. Il y a aussi des filles comme Alma Forrer et Caitlin Rose. Il n’en fait pas trop. Il s’offre son rêve et le bonheur glisse dans chaque refrain.
A Sailor’s Guide to Earth
Il y a de la soul, du jazz, du rock et surtout une voix qui pourrait parfois rappeler la fièvre d’un certain Van Morrison. On vérifie vraiment la date de production. C’est soyeux et délicat. La production est parfaite. Chaque morceau est finement découpé, écrit et réalisé. C’est tout simplement une révélation.