By default

Ce dernier leur permet de se diversifier. Après tout, autant assumer les racines pop de leurs origines. Quelques morceaux profitent d’une vraie légèreté. Les voix sont mieux maîtrisés. By default a finalement assez peu de défauts si ce n’est qu’il est presque trop parfait. Un peu trop marketé pour plaire au plus grand nombre. Si le début de l’album est très « cuir et stoner », la suite se montre plus accessible, un peu trop poli.

Still Life

Entre Java et sa tristesse, Melati Malay révèle une grande sensibilité et une profonde humanité à travers son chant. Difficile d’être insensible à Still Life. De l’introspection personnelle, on arrive à des morceaux touchants, moins synthétiques et d’une sincérité absolue qui finit par réellement nous toucher. On se sent bien ici. On y retourne avec plaisir. Chaque réécoute révèle des petits secrets de production!

Pet Sounds

Brian Wilson avait donc réussi à créer le chef d’œuvre qu’il avait à l’esprit. Mais « il n’était pas fait pour son époque », comme il le chantait lui-même. Les Etats-Unis n’étaient pas prêts pour Pet sounds. Pourquoi ces charmants garçons, incarnations de l’Amérique, se mettaient-ils à chanter la mélancolie, la tristesse et l’angoisse ? Le public traditionnel des Beach Boys fut désorienté et l’album ne fut « que » dixième dans les charts américains.

2

Aujourd’hui Tom Petty réactive son tout premier groupe. Sur les ruines de Mudcrutch, il a bâti les Heartbreakers et de solides amitiés dont l’incontournable Mike Campbell, guitariste et complice depuis des siècles du chanteur. Au début des années 70, Petty joue donc de la basse dans ce petit groupe de copains. L’aventure dure quatre ans et puis plus rien.