Il y a bien entendu les traditions avec un afrobeat maîtrisé qui se mêle une rumba congolaise débridée. Allié au producteur de Tony Allen, le groupe cuisine une tambouille qui fourmille d’influences. La modernité ne fait pas peur au groupe: il y a de l’electro ou de l’ambiant.
Listen to formation, Look for the Signs
Elle n’a pas vraiment le look de la rock star. On pourrait imaginer une secrétaire mutique, une fille qu’on ne verrait pas. Elle a les cheveux raides et ne semble pas forcément avenante sur la pochette presque austère de son tout premier effort. Les apparences sont trompeuses.
So there
Une belle symphonie en trois actes où le pianon donne le ton. Où toutes les influences sont citées plus haut. Un beau moment de calme et d’harmonies. On est loin du chroniqueur amusé de l’existence! On admire en tout cas le chef d’orchestre Ben Folds qui profite de toute l’ampleur de l’orchestre de Nashville. Il fait joujou avec les cloches et les cordes qui se tendent à son bon vouloir.
Carry the Ghost
Noah Gundersen en fait juste un peu trop. Le chanteur multiplie les chansons bien malheureuses mais qui ressemblent beaucoup à une pose un peu convenue. C’est joli. Il y a de beaux arrangements. Mais c’est sans surprise. C’est parfait pour un lendemain de fête. C’est inodore et sans grande saveur. Cela ne peut pas faire de mal. M