Entre poésie et slam, entre chant du petit matin et débit lyrique. Il est plein de surprises ce petit Arthur, homme de son temps aux allures de dandy. Il est singulier mais son timbre rappelle les toxiques romantiques comme Bashung, Gainsbourg ou Darc. Le groupe est plein de promesses.
Pulp
On finit par se demander s’ils ne sont pas avant gardistes avec des morceaux aussi limpides, d’inspiration sixties. On fredonne facilement et les harmonies vocales sont plus hardies qu’aux premières écoutes. C’est du bel ouvrage, bien travaillé à défaut d’être spectaculaire
Servant of Love
Une belle touche de jazz est ajoutée sur des morceaux qui continuent de diluer un doux spleen, extrêmement mélodique et d’une subtilité toujours aussi rare. Face à des textes autour de l’amour et de sa perte, la musique est formidablement protéiforme.
Photo Non Contractuelle
Même lorsqu’il s’éloigne d’eux, il continue de se marrer avec les Rois de la Suède. Avec le batteur de ce groupe, il fonde désormais Deux, un duo (logique imparable) qui a bien décidé de dire des conneries dans une joyeuse décontraction. Ivan et son complice ne prennent rien au sérieux. Tant mieux.