Cette volonté fait tout le charme du trio qui sort ici son troisième disque. Une fois de plus, ca va vite. Les riffs sont furibards mais jamais héroïques. Il y a une espèce de candeur qui fait aussi toute la mythologie de ce bon vieux rock’n’roll.
Three Imaginary Boys
Réunis sur un premier album intitulé « Three imaginary boys » paru la même année, tous ces titres (à l’exception notable de Killing an arab) nous permettent de revenir à la source d’un groupe qui, depuis, a fait le chemin que l’on sait, passant par des périodes obscures avant de réapparaître en pleine lumière avec « Bloodflowers ».
In Dream
Ce cinquième album démarre une fois encore sur une nappe de synthétiseurs qui sent bon l’ennui. Mais Tom Smith semble avoir retrouvé la Foi: sa voix est plus ample et retrouve l’emphase des premiers disques. Bonne nouvelle. On excuse ainsi les effets lectro-pop-gothic toujours présents et trop stéréotypés.
Nathaniel Rateliff & The Night Sweats
Après des albums folk, Nathaniel Rateliff se met donc à composer des chansons d’une ardeur incroyable, basée sur une soul décomplexée et sans fioriture. Il signe même son premier effort avec The Night Sweats sur la légendaire compagnie Stax Records, qui renaît doucement de ses prestigieuses cendres.