Ils produisent donc des hymnes solides et couillus. Il y a des trucs rapides comme il y a des morceaux longs. En tout cas, les rythmes sont lourds tandis que la guitare est tout simplement furibarde du début à la fin. C’est une décharge massive, aux nuances peu évidentes, que Muse nous propose.
Mirror for Heroes
Tout en regardant derrière elle, admirant des idoles mythiques, Lena Deluxe affirme son caractère, faisant renaître le chant lyrique des années 70, aidés par des musiques tantôt discrètes, tantôt délurées. Les émotions sont douces. La musique est tricotée. Au fil des minutes, on devine la confiance prise et les doutes.
The Helio Sequence
Ce n’est pas désagréable mais ce n’est jamais vraiment nouveau. Ils pourraient être plus, ce serait pareil. Leur duo n’apporte pas grand chose au rock alternatif sauf des jolies chansons, bien foutues mais pas inoubliables. ils ont travaillé durant tout un mois de manière ludique pour sortir les meilleurs morceaux possibles.
Saturn’s Pattern
Un riff pour donner le ton et on se promène sur un large éventail de la pop, imbibé de funk ou de punk, selon les humeurs du musicien, toujours heureux d’échapper à une étiquette, voulant finalement toutes les cumuler. La remise en question est permanente avec Paul Weller. C’est une grande qualité qui fait tout le charme de Saturn Pattern.