Attention : cet album n’est pas un « tribute ». Je veux dire qu’on n’a pas réuni une brochette d’artistes exprès pour rendre hommage à Jacques Brel par des reprises plus ou moins inspirées. Non, ce disque est constitué de morceaux de Brel enregistrés en anglais par des chanteurs de tous styles, dans leurs versions personnelles, au fil du temps.
The Rise & Fall of Ziggy Stardust
Par ailleurs, la notion de concept déborde même sur tout un univers où Bowie se confond avec Ziggy, personnage androgyne, complètement fabriqué, des cheveux orange aux platform shoes, du maquillage outrancier aux vêtements à paillettes : caricature du star system, de la rock star bouffée par son public
The Magic Whip
Stephen Street, le producteur des grands titres de Blur, fait lui aussi son retour. Ce sont de grandes retrouvailles. On assiste à un habile mélange entre les expérimentations et les lignes classiques de la pop. Il y a quelque chose d’apaisé et de serein dans ce huitième album.
Diamond Dogs
Ayant viré au préalable et sans ménagement l’ensemble de son groupe (les fameux Spiders Ronson, Bolder et Woodmansey), Bowie prend ici en main la composition, la production, les arrangements, les guitares et même le saxophone (son instrument d’origine). Musicalement, contrairement à ce qu’on a pu en dire, on trouve beaucoup d’idées remarquablement modernes, d’expériences dans les sons et les enchaînements