Julien Doré se livre sans fard: la détresse autour de l’amour. C’est un disque assez cruel mais profondément humain. Un peu de folk et d’électro accompagnent parfaitement les sentiments du chanteur, qui devient un personnage attachant au fil des écoutes.
La Percée
Il y a une voix féminine pour policer les harmonies et une guitare sèche omniprésente. Il y a surtout la voix de Fabien, proche du conteur, plus que du chanteur. Il vit ses thèmes surtout quand ils ont une superficialité un peu déplacé: avec des poissons pour manger des peaux mortes comme sujet, le bonhomme arrive à vibrer et nous surprendre. Pas mal !
Vieux Frères – Partie 1
Des bas fonds, le groupe fait remonter une lumière subtile, transcendée par des mots et des rythmes. Celle des petits matins tristes. De la grisaille après une fête. Il n’y a pas l’image, plus présente sur scène. Il y a encore l’ambiance, survoltée et désespérée. Peut être qu’au bout de quelques chansons, le charme se rompt. Ca sent un peu la redite au bout de quelques minutes.
1000 forms of fear
Néanmoins la chanteuse n’arrive pas à échapper aux standards de la musique d’aujourd’hui. C’est un peu effrayant. Même si certaines chansons jurent par leur invention ou leur intrusion vers de choses plus osées comme l’excellente chanson Fair Game.