Maalouf et Puccino revisitent donc à leur manière le célèbre conte, raconté si souvent. Il apporte toute l’ambiguïté du texte, entre rêverie et cauchemar. Les mots sont plus secs (la chenille devient une étrange dealer) mais révèlent l’inquiétude qui se cache derrière le texte de Caroll. Le résultat est baroque et bien barré.
Milking the stars : The re-imagining of Lost Patrol
Le groupe réarrange son disque précédent et en profite pour organiser un feu d’artifices assez dingue, entre fantasmes de rock déstructuré et d’hymnes à rallonge avec rythmiques lourdes et un chanteur hurlant, toujours en crise avec le système.
Eagle Rock Fire
C’est de la chanson boisée avec des textes chaleureux sur les petites gens et les souvenirs plus ou moins douloureux du chanteurs. Le sentiment est chanté avec une vraie humanité. Tout est fait à l’ancienne. A 34 ans, ce natif d’Arkansas respecte scrupuleusement la musique des anciens.
LUX
A l’heure où Pink Floyd pille ses archives, les Français cherchent vraiment à créer quelque chose de cohérent. On n’a peut être moins d’interactivités que sur scène mais le disque nous oblige à tendre l’oreille et nous attire dans un monde sonore assez fascinant, où tout semble à sa place pour choyer l’auditeur.