Foreverland

Comme d’habitude, il y a des textes décalés, à l’humour acerbe accompagnés des clavecins, des harpes, des cordes et des cuivres pour nous faire croire que le romanesque peut être une affaire très actuelle! Comme toujours, c’est poignant et poilant. Neil Hannon est un grand chanteur (de petite taille comme Napoléon qu’il chante en tout premier), qui vit littéralement chacune de ses chansons.

On My One

Il fait donc du rap et de la soul, en se foutant des regards outrés et de l’étonnement. Car il refuse son étiquette de songwriter pour en épouser plusieurs. Il embrasse le terme « touche à tout » avec gourmandise. Néanmoins on est plus sensible à son art lorsqu’il s’inspire du blues ancestral ou d’une folk sèche.

Oxygène

Brian Eno bidouille depuis des années. Tout comme les zinzins de Kraftwerk ou l’hédoniste Vangelis. le fils du compositeur Maurice Jarre tient donc la formule gagnante avec ce troisième essai, totalement instrumental et assez austère en apparence. Pourtant le public va très bien réagir. Ce sera un succès fulgurant pour l’artiste, qui abandonnera toute forme d’humilité par la suite.

In search of better days

Jean Paul Maunick n’a jamais dévié de sa mission de soul grand public depuis les années 80. Son groupe a connu de nombreux événements mais il continue d’exister sans changer sa formule: une belle voix et des cuivres veloutés. Le tout sur des rythmiques assez groove. Mais de plus en plus vintage.