Entre Java et sa tristesse, Melati Malay révèle une grande sensibilité et une profonde humanité à travers son chant. Difficile d’être insensible à Still Life. De l’introspection personnelle, on arrive à des morceaux touchants, moins synthétiques et d’une sincérité absolue qui finit par réellement nous toucher. On se sent bien ici. On y retourne avec plaisir. Chaque réécoute révèle des petits secrets de production!
Pet Sounds
Brian Wilson avait donc réussi à créer le chef d’œuvre qu’il avait à l’esprit. Mais « il n’était pas fait pour son époque », comme il le chantait lui-même. Les Etats-Unis n’étaient pas prêts pour Pet sounds. Pourquoi ces charmants garçons, incarnations de l’Amérique, se mettaient-ils à chanter la mélancolie, la tristesse et l’angoisse ? Le public traditionnel des Beach Boys fut désorienté et l’album ne fut « que » dixième dans les charts américains.
The Color in anything
Mais elle se métamorphose sur 76 longues minutes. Certes elles sont denses ces minutes car Blake est en recherche permanente. Mais l’ennui pointe aussi le bout de son nez à force d’expérimentations. Sorti sans prévenir, cet album abonde de générosités en tout genre et ca finit par être un peu usant.
Ocean by Ocean
Il faudrait peut être un peu musclé le jeu mais The Boxer Rebellion continue dans la pop commerciale. Mais propre. Ca ne va pas vous écorcher les oreilles. C’est lisse mais parfaitement produit. Tout est bien placé pour vous faire taper du pied ou vous coincer sur un rythme accrocheur. Nicholson et ses potos ne manquent pas de talent!