La suite de l’album sent bon le fish & chips et on a bêtement l’envie de lever les bras en l’air sur quelques refrains, d’entrer en communion avec son prochain, aidé d’une bonne pinte. Ou plusieurs! C’est l’Angleterre dans toute sa splendeur. Populaire dans le bon sens du terme. On aurait l’impression de traverser le vieux pub jamais vraiment essoré, au charme quasi champêtre.
Life in Pause
Comme sur sa pochette d’album, Jack Tatum s’accapare le meilleur des années 80 mais le recycle avec une habileté qui donne de l’éclat aux guitares, aux synthétiseurs et aux harmonies vocales si significatives de cette grande époque.
Where have you been all my Life?
Comme sur la pochette de l’album, on a bel et bien l’impression de grimper sur un petit sommet de la pop. On se sent tellement bien en haut. Bien accompagné par un O’Brien ravi de se rendre lui-même hommage à son écriture.
Chaosmosis
Combien de fois on a fouillé les jaquettes du groupe pour savoir ce qu’il se passait dans la tête de Gillepsie, véritable amiral d’un bateau ivre mais qui ne coule jamais? Le groupe a fait dans la techno ou l’acid house. Au nom de quelques rythmes entraînants, Gillepsie peut abandonner ses habitudes pour de la nouveauté. C’est ce qui fait la richesse du groupe, qui sait aussi dérouter. On se perd souvent avec eux. Ici, on se perd dans le bon sens.