La notion de concept déborde même sur tout un univers où Bowie se confond avec Ziggy, personnage androgyne, complètement fabriqué, des cheveux orange aux platform shoes, du maquillage outrancier aux vêtements à paillettes : caricature du star system, de la rock star bouffée par son public (le tragique destin de Vince Taylor aurait servi de modèle), nourri de Marc Bolan et d’Alice Cooper, notre drôle de Zig’ s’installe par la force sur le trône très convoité de roi du glam rock.
So there
Une belle symphonie en trois actes où le pianon donne le ton. Où toutes les influences sont citées plus haut. Un beau moment de calme et d’harmonies. On est loin du chroniqueur amusé de l’existence! On admire en tout cas le chef d’orchestre Ben Folds qui profite de toute l’ampleur de l’orchestre de Nashville. Il fait joujou avec les cloches et les cordes qui se tendent à son bon vouloir.
Delirium
Si elle se déshabille (un peu) c’est pour nous attirer dans sa pop programmée pour cartonner dans les charts et les supermarchés. Une de ses chansons accompagne le film 50 Nuances de Gris. C’est bien ça la musique de Goulding: de la provocation qui n’en est pas! De l’érotisme pour les masses, abandonné par la controverse et la subversion. Donc elle est bien mignonne sur sa pochette de disque mais pour le délire, il faudra repasser.
Miley Cyrus & her dead Petz
Plus de vingt chansons pour une midinette énervée de 22 ans, c’est beaucoup. Son disque est effectivement bordélique comme une chambre d’adolescente révoltée. Elle joue de sa vulgarité pour tenter des trucs très spéciaux en matière de pop music. C’est amusant d’abord puis lassant au bout d’une heure.