On finit par se demander s’ils ne sont pas avant gardistes avec des morceaux aussi limpides, d’inspiration sixties. On fredonne facilement et les harmonies vocales sont plus hardies qu’aux premières écoutes. C’est du bel ouvrage, bien travaillé à défaut d’être spectaculaire
Three Imaginary Boys
Réunis sur un premier album intitulé « Three imaginary boys » paru la même année, tous ces titres (à l’exception notable de Killing an arab) nous permettent de revenir à la source d’un groupe qui, depuis, a fait le chemin que l’on sait, passant par des périodes obscures avant de réapparaître en pleine lumière avec « Bloodflowers ».
In Dream
Ce cinquième album démarre une fois encore sur une nappe de synthétiseurs qui sent bon l’ennui. Mais Tom Smith semble avoir retrouvé la Foi: sa voix est plus ample et retrouve l’emphase des premiers disques. Bonne nouvelle. On excuse ainsi les effets lectro-pop-gothic toujours présents et trop stéréotypés.
Little Victories
Ils rentrent dans le lard. Ils en font des tonnes mais cela ne pouvait pas être autrement.A 19 ans, on a peur de rien et on est ravi de faire du bruit. Ils s’amusent donc avec les codes du genre et appuient avec roublardise sur tous les effets possibles.