Avec sa mèche bien étudiée sur le front, Brett Anderson avait tout de la tête à claque. En 1993, cette endive prétentieuse montre qu’il a quand même du talent avec le premier disque de Suede qui coup sur coup lance la période glorieuse de la brit-pop et remert au goût du jour le glam-rock, jouant avec les ambiguïtés sexuelles si chères à David Bowie.
Perpetual Motion People
Il y a quelque chose de bizarre dans chacune de ses chansons. Furman donne l’impression d’être le seul artiste à étudier son imperfection. Mais jamais au détriment d’une écoute attentive. C’est un disque enjoué qui fait plaisir à entendre.
Depression Cherry
On constate qu’ils en tirent le meilleur. On trouve dans leur disque, comme dans les précédents, une délicatesse assez rassurante. Les chansons s’étirent parfois un peu inutilement. L’ambiance feutrée peut pousser vers la somnolence.
European Soul
C’est déconcertant de faire de la pop de cette manière. Mais les pointes d’electro n’empêchent d’entendre une inaltérable pop, un peu eighties, autre époque où l’on avait toutes les raisons de faire la tronche.