Stephen Street, le producteur des grands titres de Blur, fait lui aussi son retour. Ce sont de grandes retrouvailles. On assiste à un habile mélange entre les expérimentations et les lignes classiques de la pop. Il y a quelque chose d’apaisé et de serein dans ce huitième album.
Chasing Yesterday
Il sait toujours écrire un refrain qui va se scotcher directement dans la mémoire. Mais il y a une vraie atmosphère travaillée, un peu plus psyché ou jazzy, et Noel est moins enclin à la démonstration. C’est un peu déconcertant mais bon, après 20 ans de carrière, il s’échappe un peu de ses habitudes, ce qui n’est jamais un mal.
Space Oddities – 1975-79
Avec des titres comme The Orion Belt ou Blazing Skyline, on devine qu’il avait la tête dans les nuages et qu’il devait apprécié les délires psychédéliques de King Crimson ou de Pink Floyd. Mais dans ses créations, il y a mis du sexy, du frenchy, du moustachu: ses chansons pourraient être dans un bon porno de l’époque avec du poil et des polissonneries.
Point of no Return
Puisqu’on aime bien mettre des étiquettes en France, ce Point of no Return défendrait une musique lounge, assez groovy, ou inspiré par le jazz et quelques dérivés et racines du genre. En tout cas, comme un serpent, on se love autour d’une flûte traversière qui n’a pas de passeport et qui nous charme, accompagnée par des beats chauds et des idées plus urbaines mais judicieuses!