Avant c’était sans retenue. Désormais, la musicienne brode. Elle introduit des touches d’électro. Les synthés tapissent ses douleurs. D’autres instruments ont désormais leur droit d’entrée dans son univers triste mais plus désespéré.
Press rewind
C’est du bon vieux rock qui vise l’estomac et pas du tout les cordes sensibles. C’est bien fait. Les compositions sont solides. La base est un peu poussiéreuse mais Devil Jo souffle sur les braises. Le résultat est ardent!
Bien avant que le soleil se lève
Il y a de l’écho, de la rage, on pense à Bill Halley comme à Dick Rivers. C’est le vieux mythe qui survit ici. Avec dignité et déférence. D’ailleurs ils aspirent d’autres genres avec deux jolies reprises: le heavy Black Dog de Led Zep ou le eighties Sweet Dreams d’Eurythmics
Revelation
Dix huit ans plus tard, ils reviennent. Ce qui est très sympa, c’est de voir que le groupe a toujours l’envie d’un rock très américain et qu’ils ne jouaient pas la comédie pour grimper au sommet du billboard.