Sa guitare frole les émotions. Konrad Fight a une histoire, tragique, mais Brieuc Bohu pense qu’il est temps qu’elle se prolonge avec cet EP à la sincérité déconcertante. Car il met tout dedans. Il y a de la mélancolie et de la fierté.
Let s play two
On ne se doutait pas que le groupe avait encore une pêche pareille. C’est même la foi pour un rock simple, carré, efficace et populaire qui fait d’eux des nouveaux héros de ce rock si américain, si généreux et si électrisant.
Feel your feelings fool!
Il y a donc la candeur d’une soul ancienne et toute la force d’un punk énervé. Un mélange assez irrésistible si on accepte de régresser gentiment. Avec Lydia et ses potes, on retrouve les crises de nerfs de l’adolescence et les révoltes qui sortent en hurlant. C’est jubilatoire.
The life & times of Candy Rose
Jack Art et son « band » font donc un rock que l’on va juger classique avec des envolées électriques et une voix qui nous narre une belle histoire des petites gens! C’est cliché mais cela fonctionne très bien. On dépasse l’exercice de style. Ce premier album a un coeur énorme et cela se ressent avec ce concept autour d’une jeune fille dans les années 60 et 70 à Philadelphie.