Le groupe réarrange son disque précédent et en profite pour organiser un feu d’artifices assez dingue, entre fantasmes de rock déstructuré et d’hymnes à rallonge avec rythmiques lourdes et un chanteur hurlant, toujours en crise avec le système.
LUX
A l’heure où Pink Floyd pille ses archives, les Français cherchent vraiment à créer quelque chose de cohérent. On n’a peut être moins d’interactivités que sur scène mais le disque nous oblige à tendre l’oreille et nous attire dans un monde sonore assez fascinant, où tout semble à sa place pour choyer l’auditeur.
The Phosphorescent Harvest
On pense évidemment au Grateful Dead car Robinson partage ce goût pour les rythmes qui s’étirent mais qui conservent leur influence rock. C’est un joyeux foutoir où l’on devine sur chaque solo, un plaisir partagé.
Everything will be alright at the End
Rivers Cuomo s’était donc un peu gouré dans sa formule magique ces derniers temps. Des disques en pagaille. Foutraques pour la plupart. Quatre ans de réflexion pour revenir, voilà ce qu’il faut pour que Weezer retrouve un peu de sa fraîcheur. Les quadras ne changent pas: la sincérité et le plaisir semblent être de retour. Ils s’excitent joyeusement sur leurs instruments. Des petites canailles, voilà ce qu’est Weezer.