Allez hop, c’est la semaine de la pop. Ces jours ci, les bons disques aux mélodies légères, aux envies d’ailleurs se multiplient. On commence avec le vaporeux Chris Cohen qui se remet de la plus belle des manières d’un drame personnel.
Il a du être surpris le musicien, lorsque ses vieux parents lui annoncent qu’ils se séparent, après cinquante ans de vie commune. Ca doit secouer. Cela a visiblement inspiré ce Californien à la discretion qui relève de la légende. Le Monsieur a son petit culte. Avec deux albums psychédéliques et élégants, il revient avec un disque magnifique, d’une douceur caressante.
Bref, il soigne ses bobos à l’ame et notre chagrin avec des envolées délicates et des orchestrations d’un autre temps, carrées et subtiles à la fois.
Certains trouveront cela épuré, mais ce disque éponyme est surtout humble et sincère. Les instruments s’identifient simplement et construisent de jolis refrains qui n’existaient plus. Chris Cohen ose une modestie qui n’est vraiment pas une valeur actuelle.
Sa thérapie personnelle, il la partage avec une joie libérée et des idées évidentes pour nos oreilles. Sa voix traine un peu mais l’enthousiasme est là!Les chansons révèlent un incroyable raffinement et sa mélancolie ne s’exprime pas dans l’emphase et les aspects démonstratifs.
C’est de l’artisanat. C’est fait avec le coeur. Ca nous touche énormement. Ses problèmes sont les notres. Ses mélodies, elles, sont un cadeau inattendu et inestimable!
Captured tracks – 2019